Né aux États-Unis, Sarathy Korwar a grandi à Ahmedabad et Chennai, en Inde. À l’âge de 10 ans, il commence à jouer le tabla, mais est également attiré par la musique américaine qui joue à la radio et qu’il entend en passant devant le magasin de musique jazz local. À 17 ans, Sarathy déménage à Pune pour étudier en sciences de l’environnement, mais décide finalement de se dévouer à la musique. Il s’exerce au tabla sous la tutelle de Rajeev Devasthali et applique ses connaissances à la batterie occidentale afin de travailler comme musicien de séance.
Après ses études, Sarathy déménage à Londres afin de poursuivre sa carrière musicale. Il y apprend les techniques de tabla classique sous la direction de Sanju Sahai, et obtient une maîtrise en performance musicale à la SOAS (School of Oriental and African Studies), où son axe principal de recherche est d’adapter des rythmes indiens classiques pour des instruments percussifs non indiens.
Fréquentant divers cercles de la scène jazz londonienne, il côtoie Shabaka Hutchings (Sons of Kemet, The Comet is Coming), Cara Stacey (Kit Records), et joue avec le clarinettiste Arun Ghosh. Désireux de créer un projet sous son propre nom, il commence à développer les grandes lignes de son album Day to Day et organise un voyage en Inde afin d’enregistrer les sons du peuple Siddi. En 2014, Sarathy propose son projet d’album à la Steve Reid Foundation, où il tire profit du mentorat de nombreux musiciens : Four Tet, Floating Points, Gilles Peterson, Koreless, et Nick Woodmansey (Emanative).